Cours de Japonais [PV Kou]

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Encore une journée de cours qui débute, tout était comme d’habitude dans la classe, Aya était dans le fond près de la fenêtre l’air un peu rêveur. Tout allait se passé comme d’habitude, une journée comme les autres. Vraiment comme les autres ? Pas sur. Une personne manquait à l’appel, la personne la plus important, Takeru. Mais Aya n’en était pas étonné, il l’avait prévenu par sms se matin, lui disant qu’il devait aller à l’hôpital avec sa mère pour faire des examen. Bon Aya ne lui en voulait pas d’aider sa mère non loin de sa mais elle se retrouvait maintenant toute seule dans sa classe. Seule dans une jungle, quelque peu pommé, ne sachant plus trop quoi faire pour s’occuper.

Lors de l’appel, le professeur avait directement demandé à Aya pourquoi Takeru n’était pas là et cette dernière avait haussé les épaules sans rien dire. Mais qu’est ce que ça pouvait lui faire à celui là ? Takeru faisait ce qu’il voulait non ? Elle n’avait pas besoin de lui dire le pourquoi du comment. C’est pas parce que Takeru est un bon élève que ce débile de professeur doit tous savoir, il a le droit à un vie privée non ?
Enfin bon, tout ça pour dire qu’Aya s’était retenu, pour une fois, de dire tout ça à son professeur et s’était juste contenter de hausser les épaules, retournant quelques secondes après dans sa rêverie, accompagné d’un soupire désespéré. Oui, son ami d’enfance n’était pas là et tout de suite la jeune fille s’ennuyait. Elle avait bien pensé à aller voir Tatsuya mais s’était un peu mission impossible pour aller dans la 3-D, ne pas se faire prendre hors de sa classe et surtout pour aller dans une classe de garçon.

Bon, on n’allait pas non plus débattre sur à éternellement, il ne restait plus qu’à Aya d’attendre que les heures passent à une vitesse aussi lente qu’un escargot. Elle resta une longues partis du temps les yeux rivés vers l’horizon, ne prêta pas attention à ce que pouvait dire le professeur, malheureusement pour elle.
Très vite, la jeune fille dut sortir de ses pensées quand une voix lointaine l’appela, un voix qui lui était familière mais dans l'autre sens du terme, quand elle pouvait éviter de l'entendre s'était mieux. Et oui, l’autre baka de professeur l’appela et Aya tourna lentement la tête pour le fixer un moment.

"Nani ?"

Le professeur soupira : oui, Aya était bel et bien irrécupérable et en plus de ne pas écouter en cours, elle prenait le professeur pour un débile en lui demandant ce qu’il lui voulait. Vraiment une fille mal élevé ne ? xd Le professeur lui dit alors qu’il ne reposerait pas la question, qu’elle devait écouter et la jeune nipponne fit une grimace accompagné d’un autre nani pour lui faire comprendre qu’elle ne comprenait pas et qu’en même temps elle ne savait pas la réponse quel qu’elle soit. Mais voyant la tête d’impatience de son professeur à avoir sa réponse, Aya regarda un moment autour. Tout le monde la regardait et attendait aussi. Aya se tourna alors vers la jeune fille assise à côté d’elle, jeune fille qu’elle remarqua. Non pas qu’elle ignorait les gens mais Aya était en cours pour ne pas être chez elle, donc elle ne faisait pas spécialement attention aux autres.
Aya se tourna donc vers elle et se pencha vers sa table, posant ses mains dessus pour ne pas tombé.

"Dit, c’est quoi la question, j’ai rien écouter et vu la tête qu’il tire, il va bientôt exploser le pauvre. J’ai pas envie pour lui, faudra faire le nettoyage après."

En fait, Aya voulait essayer de répondre juste pour que se baka de professeur ne la sorte plus de sa rêverie dans les prochaines heures à venir, elle voulait plus être tranquille qu’autre chose.
La jeune étudiante tourna les yeux vers le professeur qui la fixait toujours et Aya émit un sourire accompagné d’un petit ‘coucou’. Elle reporta très vite son attention à la jeune fille, espérant qu’elle veuille bien lui répondre ou même se foutre de la tête du professeur qui sait…

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Bon. Encore une journée de cours. Pourquoi tout ce qui devait avoir un rapport avec le lycée était chiant ? Suffisamment chiant pour que Kou Watanabe… Cherche à s’occuper de manière différente et plus instructive. Comme par exemple ? Compter le nombre de personnes qui suivaient vraiment la leçon, celles qui fixaient un point en dormant les yeux ouverts, les bavards, les solitaires, ceux qui jouaient et… Ceux qui faisaient comme elle. Parce que non, elle n’était pas la seule à faire ce genre de choses. Et ça faisait bien cinq minutes qu’elle était en train de discuter discrètement de ses statistiques avec son voisin de derrière. Ils étaient d’accord. C’était l’important. Alors ils allaient sûrement pondre une étude sur les différentes attitudes que prenaient le plus souvent les élèves en classe.
Pourquoi la demoiselle ne discutait-elle pas avec Manami ? Parce que pour une raison X, Y ou encore Z, voire même toutes les autres lettres de l’alphabet, sa meilleure amie n’était pas présente aujourd’hui. Ce qui avait évidemment fait que Kou réagisse de cette façon : lui envoyer une bonne dizaine de textos par heure, cours ou non. Si elle se le faisait piquer… Elle pourrait toujours envoyer un mot au Conseil pour lui dire qu’elle était victime d’une profonde injustice, et qu’elle ne méritait définitivement pas de s’être fait confisquer son téléphone par ce crétin de prof de japonais ! Qui bassinait toute la classe. C’était définitif.
Parce qu’elle se faisait franchement chier, l’étudiante avait poussé un soupir et étouffé un bâillement. D’une manière où on aurait largement pu voir à sa place un mec le faire. C’était comme ça. Il s’agissait de Kou Watanabe, alors ne nous attendons pas à ce que la féminité lui tombe dessus, comme ça. Simplement en claquant des doigts.

Sa nouvelle occupation maintenant ? Noter absolument tout ce que le prof faisait. Et non pas ce qu’il disait. Hey ! Sinon, ça n’aurait pas été fidèle à sa personnalité ! Alors ce qu’on pouvait lire sur son cahier de notes, ça n’était pas « le Japonais est une langue difficile et la structure de ses phrases » blablabla, mais plutôt « le prof vient de se gratter le nez. A lâché un gros postillon sur la fille à lunettes du premier rang. N’arrête pas de secouer sa craie. Prononce des Euh… au moins trois fois dans ses phrases. N’a pas dû se laver les dents ce matin vu la tête du mec proche le plus proche de son bureau. Un cheveu lui est poussé sur la tête cette nuit » etc, etc…
Ce genre de choses dont très utiles lorsque l’on est élève et que l’on doit apprendre sa leçon. Si jamais son grand frère voulait vérifier ses notes, elle était mal. Parce qu’aujourd’hui, il n’y avait pas Manami. Alors elle ne pourrait pas recopier sur elle. Bah, tant pis ! Ils se disputeraient encore et se frapperait à coup de batte de base-ball en mousse ! Et leur père ? Lui, il continuerait à désespérer d’avoir des enfants aussi turbulents. Pauvre papa Watanabe ? Définitivement !

Continuant de noter ses phrases qui ne servaient absolument à rien, à part à l’occuper, Kou avait fini par marquer sur son cahier « le vieux interroge Aya Hatsuo, heureusement qu’c’est pas tombé sur moi ! ». Ensuite… Elle avait continué d’écrire. « Il a froncé les sourcils. La fumée sort de ses oreilles. Il va péter un câble. Il va exploser. On pourra peut-être avoir un peu de temps libre… Cool ! »
Et là, coupure dans son écriture. Pourquoi ? Parce que Aya était sa voisine et qu’elle lui demandait la question que le prof venait tout juste de poser.
AHEM ! Vu la tête qu’elle tirait en regardant celle qui lui demandait de l’aide, il était clair que Kou ne voyait absolument pas ce que cette foutue question pouvait être. Levant l’index, elle lui avait dit :

- Attends, deux secondes. Je cherche dans mes notes.

Relisant à peu près tout ce qu’elle avait marqué, elle avait poussé un profond soupir. Aucun moyen d’aider sa camarade x_x.

- Euh… Désolée, j’ai pas suivi, alors je sais pas x_x’

- Quoi ?! Vous ne savez pas toutes les deux la question que j’ai posé ?!

- Ben j’ai pas noté votre question moi personnellement donc bon, pis c’est pas moi que vous avez interrogé !

- Donnez-moi votre cahier, que je voie si vous suivez au moins mon cours !

- Euh…

Regardant aya, Kou avait grimacé tandis que le professeur venait lui arracher presque son support d’écriture. Elle avait mimé « trois… Deux… Un… » avec ses lèvres pour sa voisine avant que le prof ne prononce, ou n’hurle plutôt :

- Hatsuo ! Watanabe ! Vous viendrez me voir à la fin du cours !

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Aya attendait presque désespérément la réponse de sa voisine qui venait de lui dire qu’elle cherchait dans ses notes, restant pencher vers elle, s’appuyant sur sa table pour ne pas tomber de sa chaise. Elle jeta des regards assez furtif vers le professeur pour voir où il en était niveau colère, s’il allait bientôt craquer ou pas. Car oui, si le professeur craquait et avait une envie soudaine de jeter un objet pour se défouler, Aya était quelque peu dans sa ligne de tire et cela dans tout les sens du terme : elle dépassait des rangs formé par les tables mais elle était aussi la cause de la colère du professeur, double raison pour viser Aya si l’envie lui prenait de se défouler.

Elle reporta très vite son attention à sa voisine d’à côté quand cette dernière reprit la parole, lui disant alors qu’elle n’avait pas suivie et que par conséquence, elle ne savait pas la réponse elle n’ont plus. Aya n’eut pas le temps de dire quoi que se soit que le professeur partit au quart de tour en s’énervant encore plus. Aya regarda alors tour à tour le professeur et sa camarade de classe, ne réalisant pas tout de suite ce qu’elle venait de faire. Bah oui, s’était un peu sa faute si sa camarade avait été démasquer sur le fait qu’elle ne connaissait pas la réponse. Si Aya s’était débrouillée par ses propres moyen, sa camarade de serait pas dans le même cas qu’elle et encore, le pire est à venir…

Quand le professeur demanda de voir le cahier de sa voisine, celle-ci le lui tendit après un regard à Aya. Alors que le professeur parcourut des yeux le cahier, la jeune fille mima de sa bouche des mots qu’Aya comprit certes mais elle hocha la tête, quelque peu désemparé par la situation, ne comprenant vraiment plus rien. Quand sa voisine eut mimé le mot ‘un’, la voix stridente et hurlante se fit entendre jusqu’au couloir. Il hurla donc dans la classe que Hatsuo et Watanabe devaient venir le voir à la fin du cours.
Sur le coup, la jeune nipponne avait basculé sur le côté, remettant sa chaise sur ses quatre pieds et se redressant sur toute ça hauteur quelque peu surprise.

"Mais…"

Le professeur la fusilla du regard et Aya se tut mais à vrai dire, ce n’est pas ce regard qu’il lui cloua le bec mais plus parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle allait dire après ce ‘mais’. Elle attendit alors que le professeur soit retourné à son tableau pour se retourner vers sa voisine, se penchant de nouveau mais essayant d’être plus discrète cette fois-ci bien que ce ne soit pas complètement le cas.

"Ne, je suis désolé, je ne pensais pas qu’il allait s’en prendre à toi, j’ai pas tellement réfléchit. Pardonne moi ."

Oui, Aya n’aimait pas mêlé les autres à ce genre de problème car si elle était resté à sa place et n’avait rien demandé à sa voisine, tout cela ne serait pas arrivé et ce qui va arriver après aussi. Ce n’était vraiment pas son genre de faire ça, voila pourquoi elle s’était penché pour s’excuser mais aussi pour savoir quelque chose qui l’intrigué beaucoup.

"Dit moi, qu’est ce qu’il y a sur ton cahier pour qu’il t’en veuille comme ça ?"

Aya hocha la tête, se posant vraiment la question car il devait vraiment y avoir quelque chose d’écrit pour qu’il pete son câble ainsi.
Aya hocha de nouveau la tête, faisant mine de réfléchit, car oui, bien qu’elle ne suive pas les cours, elle sait réfléchir et la, elle cherchait bel et bien quelque chose. Ayant enfin trouvé ce qu’elle souhaite, elle sourit à sa voisine.

"Watanabe, ton prénom c’est bien Kou ne ?"

Quelle mémoire vous ne trouvez pas ? Car oui, bien que la jeune demoiselle est absente pendant les cours, ce n’est pas pour autant qu’elle est sourde et quand elle le veut, elle retient certaines chose comme le prénom de sa voisine. M’enfin, elle n’était pas sur, voila pourquoi elle lui demandait.

"En tout cas, moi c’est Aya…"

La jeune nipponne n’eut pas le temps de finir sa phrase que le professeur de retourna sur lui-même.

"Hatsuo, silence !!!"

Aya se remit de nouveau droite devant sa table, souriant à sa voisine.

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Alors voilà ce qu’il se passait quand on se faisait prendre à ne pas suivre un cours ? Voilà ce qu’il se passait lorsqu’un prof s’apercevait qu’on ne faisait que prendre des notes sur ce qu’il faisait et pas ce qu’il disait ? Mais… Hey ! INUSTICE ! Kou irait gueuler au Conseil. Enfin, elle leur ferait passer un mot. Comme d’hab. Le dernier qu’elle leur avait envoyé ? « Envoyez-moi un bouquet de fleurs s’il vous plaît, j’adoore les fleurs ! ». Ouais. En général, c’était toujours des conneries de ce genre. Et comme par hasard, pour elle, il ne se passait jamais rien. INJUSTICE encore une fois ! Elle se créerait son propre conseil. Histoire que tout soit réellement pris en compte.
Bon, okay. Son avis sur ce dernier en vrai ? Elle aimait beaucoup ce qu’ils faisaient, et pour elle, ses mots représentaient une façon assez spéciale de leur montrer sa gratitude. Hey ! On avait le droit d’être bizarre quand on le voulait !
Bon. En tous les cas, avec sa camarade, Kou allait être obligée d’aller voir le prof à la fin de l’heure. Génial ! Ca promettait d’être follement amusant et… En réalité, elle était plus blasée qu’autre chose. Il fallait vraiment que Manami soit toujours présente avec elle. Sinon quoi ? Elle pèterait un câble. Ou elle se ferait avoir par l’enseignant. En fait, Mana-chan devait être son porte-bonheur. Quelque chose du genre. Alors elle ne pouvait pas se passer d’elle. Wouah ! C’était super logique comme raisonnement !

Un air renfrogné sur le visage, beaucoup plus pour le professeur que pour Aya, la jeune étudiante avait croisé les bras pour fixer le tableau en face d’elle. Si elle se remettait à écrire, elle se ferait griller direct. Bouh ! Vraiment, il n’y avait rien dans ce monde qui était de son côté ! A part sa meilleure amie. Et Aya, puisqu’elles allaient souffrir ensemble à la fin de l’heure.
Bon. Ben déjà, ça faisait plus que d’habitude. Pas mal ! Quand elle rentrerait chez elle, son grand frère pèterait un câble, voyant que sa sœur suivait ses traces, chose qu’il ne voulait pas. Lui ? Quand il avait été à Okinawa Gakuen, à la période où la réputation du lycée craignait, il aurait pu facilement être placé avec les 3-D. Maintenant, c’était juste un mec chiant au possible qui s’occupait un peu trop de sa frangine. Un mec chiant qu’elle aimait, certes, mais un mec chiant quand même è_é ! Quant à son père, pour le peu qu’il s’intéressait à ses enfants de toutes façons… Disons qu’il avait abandonné pour prendre le rôle d’ami le jour où il s’était rendu compte qu’il n’arriverait plus à les maîtriser.
Hein ? Quelqu’un lui parlait ? Ah oui, Aya ! Tournant la tête vers elle, Kou avait fini par lui répondre, comme si elles se connaissaient depuis trois plombes et que ça n’était pas la première fois qu’elles faisaient une connerie ensemble :

- Bah t’inquiètes pas, de toutes façons ça aurait fini comme ça pour moi. Sans Manami, j’ai la poisse, ça a été prouvé scientifiquement par… Euh… Par la grande scientifique que je suis ^__^ !

Inquiète ? Elle ? Pas le moins du monde ! Kou n’était pas du genre à s’intéresser à son avenir tant qu’elle n’était pas franchement dans la merde. Et pour les réactions de sa famille, elle n’avait pas trop à craindre. Son père et son frère n’avaient pas été des exemples eux-mêmes étant jeunes.
Mmmmh ce qu’il y avait sur son cahier… D’accord. Regardant Aya un sourire amusé aux lèvres, comme si elle avait attendu le moment où elle le lui demanderait, Kou avait ensuite rapidement jeté un coup d’œil au professeur. Il fixait une élève au premier rang… Parfait. Alors elle avait rapidement posé son cahier sur la table d’Hatsuo avant de chuchoter, en commentaire :

- Je te conseille surtout les… quinze dernières lignes. Celles-là sont cul-tes. Impec’ !

S’étant rassise correctement sur sa chaise, face à sa table, Kou avait ensuite plusieurs fois lancé quelques regards discrets vers sa voisine. Qui venait d’ailleurs tout juste de lui demander si elle s’appelait bien Kou.

- Ouaip ! Kou est mon humble patronyme. Si t’as besoin d’être dans les ennuis avec quelqu’un d’autre, appelle-moi, ça me dérange pas ^^ !

Non, ça ne la dérangeait pas parce qu’elle était du genre à n’avoir peur de rien. Ce qui n’était pas une excellente chose en soi, mais lorsqu’on était téméraire comme Kou… On l’était jusqu’au bout. Quand Aya avait prononcé son prénom, la demoiselle avait hoché la tête, signe qu’elle le savait déjà.

- Ouais, Hatsuo Aya, je sais ! Même que…

- Non mais c’est pas vrai ! La prochaine fois que je vous reprends, c’est direction bureau du directeur, compris ?!

Les profs, plus ils étaient vieux, plus ils étaient chiants ! Même pas capable de laisser la jeunesse s’exprimer…

» Nobuo Inoue-3-D [en cours]