Run for your life || Yukari Ishikawa

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Sortez la musique d'horreur, cachez les yeux de vos gamins et vérouillez les portes, une catastrophe pire qu'un ouragan approche...Hina Sasaki était de mauvaise humeur. Oui mais... pourquoi? Hmm, disons que c'était rudement compliqué de comprendre ce qui se passait dans son adorable petite tête. Cette fille serait à jamais un mystère... mais revenons à sa colère. Aujourd'hui, ça faisait officiellement trois ans que celui qu'elle avait toujours considéré comme son père c'était pendu au milieu du salon. Trois ans qu'elle demeurait avec un abruti qui avait le pauvre titre de géniteur, trois ans qu'elle avait abandonné la gentille et douce Hina pour se cacher derrière un masque de cruauté. Donc, après être allée au cimetière ce matin là, elle se retrouvait en cours. Si elle avait pleurer? Non jamais, pour qui la preniez vous, ça ferait couler son maquillage... Elle ne pleurait pas, elle ne riait pas, elle n'avait pratiquement aucune autre expression que la colère. Elle avait d'ailleurs maudit la tombe, maudit dieu, maudit le monde, maudit son père, bref, elle avait voulu tuer le monde entier plutôt que d'avouer qu'elle était la seule maudite... c'est elle qui se sentait la plus seule et la plus délaissée dans tout ça. Bref, tout cela pour dire que cette furie qu'était Sasaki-chan venait d'arriver à l'école. Les troisième années, la reconnaissaient et évitaient généralement de croiser son chemin, surtout quand un sourire flottait sur ses lèvres, c'était pire que tout. Les deuxièmes, ils avaient appris à leur dépent ,que lui parler était inutile, elle avait un visage d'ange, mais ça s'arrêtait là. D'ailleurs, un garçon se risque à la saluer et elle lui lança un regard tellement sombre, tellement cruel, qu'il détourna le sien et dégarpit en sens inverse. Oui, elle était crainte. Hina avait un tempérament impossible, elle était violente, méchante et elle trainait dans tous un tas de problèmes...elle aurait été parfaitement la 3-D s'ils avaient accepté les filles. Alors que tout le monde restait loin d'elle et lui cédait le passage, elle rencontra un obstacle : une fille qui venait de la heurter le plein fouet.

Petit malgré ses airs imposants, la ravissante Sasaki-chan recula d'un bond vers l'arrière. Elle parru surprise, c'était bien la première fois depuis plus d'un an qu'on osait se mettre dans son chemin... Et qui serait l'heureux élu? Hmm.. Une fille, sans doute une première année.. Le regard noisette de la ravissante niponne se posa dont sur l'intrus. Elle osait l'embêter, elle, Sasaki Hina, une des jeunes filles les plus craintes et les plus respectées de cet établissement? Si à première vue on pouvait croire qu'il s'agissait de quelqu'un de bien, son regard glacé suffisait à prouver le contraire. Va y Hina... laisse tomber c'est pas important. Ah ce petit ange sur son épaule, elle ne l'écoutait jamais. D'un air méprisant et hargneux, elle détailla cette emmerdeuse du regard et lança d'un ton snob et hautin :

Hina : ... T'es complètement bouchée pour OSER me bousculer? J'espère que tu vas t'excuser sinon je promet de te refaire le portrait... tu serais vraiment malchanceuse d'être encore plus moche...

Elle n'était pas gentille, c'était même un mot dont elle ignorait la définission. Elle n'aimait tout simplement pas se lier aux gens. Enfait, elle n'était pas si atroce qu'elle voulait bien le laisser croire, seulement, les seules personnes à n'avoir jamais vu sa véritable personnalité étaient soit mortes, soit elles l'avaient abandonner. Ça ne lui servait à rien de se lier à personne et puis, elle détestait les gens, les filles surtout... Peut-être parce que ta mère t'a abandonné ? Naaa n'importe quoi, elle ne voulait rien savoir de sa mère ou de cette idiote qui l'avait bousculé, elle ne voulait qu'une chose : aller en cours, rentrer chez elle et peut-être même avec un garçon inconnu, se changer les idées et ne jamais le revoir après coup... Ah oui .. ça serait bien. Bref, elle attendait toujours des excuses, prête à frapper s'il le fallait.

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IL était 6h30 du matin et le réveil de la japonaise venait de sortir Yukari de l'un de ses beaux rêves d'amour. Elle tapa un grand coup sur le réveil pour que celui-ci arrête de lui bousiller les timpans et s'étira pendant quelques instants. Après avoir trouvé le courage de se lever elle mangea un léger petit déjeuner, le matin c'était dur pour elle d'avaler quelque chose mais elle se forcait pour éviter de se faire remarquer en cours quand tout le monde entenderai son ventre gargouiller.

Après avoir préparé son sac de cours et s'être habillé d'une mini jupe blanche avec des bottes marrons et un gros pull à col roulé marron elle prit les clés de l'appartement et fila en cours. Elle était déjà en retard et pourtant ce matin elle avait fait vite mais être en retard était quelque chose d'inévitable pour la nipponne... Enfin, après avoir marché très vite jusqu'au lycée pendant une dizaine de minutes elle franchit les portes du hall. Celuic-i grouillait d'asiatiques qui allaient dans tous les sens et Yukari, élève de première année était perdu mais pas désespérée, malgré qu'elle se fasse toute petite fasse aux élève de deuxième année et troisième année elle ne comptait pas jouer la plus faible pour autant.

Les yeux de la japonaise se posèrent sur la pendule accrochée au milieu du hall celle-ci indiquée 7h58, la sonnerie allait retentir dans deux minutes et Yukari n'était toujours pas passée à son casier pour prendre ses livres de cours, elle se mit à courir vers son casier. Une fois arrivée devant la boîte métallique elle vida son sac devant elle en se précipitant pour trouver les clés de son casier, une fois celles-ci attrapées elle ouvrit son casier, dedans il y avait toutes sortes de choses, apart ses livres son casier contenait des photos de ses amis et elle, des vieux CD, des photos de ses idoles et pleins d'autres choses. Après avoir prit ses livres et les avoir rangaient dans son sac Yukari se remit à courir en direction du hall pour accéder aux escaliers, mais Yukari qui est naturellement maladroite se prit de plein fouet quelqu'un ce qui la fit reculer de quelques pas.

Après s'être rmeis du choc Yukari releva la tête vers la personne qu'elle venait de bousculer, la japonaise ignorait son nom mais elle savait que c'était une troisème année et que par conséquent elle allait devoir payer pour ce qu'elle avait fait. Yukari prit un air timide elle allait bien sur s'escuser quand son interlocutrice se mit à l'agresser juste parce qu'elle l'avait poussé alors que Yukari ne l'avait pas fait expret.

" Je n'aurai pas besoin de te refaire le portrait car tu ne peux être plus moche. Et non vut comment tu me parles je ne vais pas m'escuser. "

Se mit à répondre agressivement Yukari, elle n'avait pas du tout appréciait ce que la jeune fille lui avait dit et même si d'ordinaire elle était assez timide envers les personnes plus âgées qu'elle, Yukari était quelqu'un de très franc et réfléchissait peu avant de parler. Elle voulait bien être gentille mais il fallait que ce soit le cas en retour également.

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Je vous met au défi, vous tous, de trouver dans ce lycée quelqu'un de plus désagréable que Hina Sasaki. C'est probablement impossible. Tous les troisièmes année connaissaient son nom, tous les deuxième se cachaient quand elle arrivait et les première année, normalement, avait à l'oeil le démon qu'elle était. Une peste? Oh c'était pire que ça. En plus d'avoir un sal caractère et d'adorer terroriser les gens, elle était riche. Pour ne pas dire, très riche. Le genre de jeune femme qui arrivait dans une voiture de luxe tous les matins et qui se faisait escortée par un deuxième anné qui portait ses livres et l'appellait "Sasaki-sama". Ce genre de personne. D'ailleurs, c'était rare qu'on osait se tenir sur son chemin. Elle était crainte comme elle était respectée. Reconnue pour son visage d'ange et ses notes excellentes malgré ses absences fréquentes, Hina était de loin reconnue comme étant dans l'élite de l'établissement. On lui pardonnait bien des choses pour cela. Son regard noisette c'était posée sur la gamine qui osait lui tenir tête, d'ailleurs, l'espace d'un instant, un sourire cruel et malicieux passa sur ses traits, pauvre Yukari, son monde serait un enfer à partir de ce moment ...

Elle, moche? Et puis quoi encore, cette réplique la fit sourire, un large et amusé sourire qui semblait d'autant plus effrayant. Son air cruel semblait déjà vous manquer hein? N'empêche qu'elle aurait aimé qu'on lui explique où exactement, elle était moche. Hina était magnifique, elle était de grandeur moyenne, élancée et délicate sans être trop grande ou faite comme une planche. Elle avait une peau impécable et pâle, un corps mince et svelte auquel collaient des courbes délicieusement féminine. Elle avait des charmes certains : des longues jambes fines, un buste ferme et assez généreux en plus d'avoir un minois angélique. Elle était rudement jolie... un peu colérique il est vrai, mais elle avait quand même une armée de prétendants. D'ailleurs, elle n'eut qu'à lever la main et à faire un signe à un garçon de deuxième année qui vint alors se planté, tout droit, juste à ses côtés. Elle se retourna vers lui avec un air vraiment triste, c'est qu'elle était bonne actrice, on aurait vraiment dit qu'elle était blessée.

Hina : ... Maeda-kun... pourrais-tu expliquer à cette petite nouvelle à qui elle s'adresse... et lui dire que ça me blesse qu'elle me traite de moche....

Évidement, il s'exécuta et présentant la senior : Sasaki Hina, fille unique d'un homme d'affaire très connu et très influent dans l'économie de cette petite île qu'est le Japon. Oh elle aurait pu la frapper, lui refaire le portrait, avec joie même. Seulement... c'était beaucoup plus amusant de lui prouver qu'ici, c'était le territoir d'Hina Sasaki et qu'elle n'arriverait à rien si elle continuait à lui pourir la vie. En même temps, elle n'énervait pas systématiquement tous les gens, il fallait le mériter. Si cette petite avait présenté des excuses et tourné les talons comme son rang le voulait, elle n'en aurait même pas fait tout un plat... mais là... c'était embêtant, elle devait la remettre à sa place. En plus, elle était de mauvaise humeur, rien n'était favorable pour la pauvre brunette. Les poings sur les hanches, elle daigna quand même lui donner la chance de se racheter.

Hina : ... Mais si tu t'excuses ... nous pourrions oublier ce facheux incident... et ça m'éviterais de me casser un ongle ...

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