Il pleut, il mouille mais c'est pas la fête à la grenouille <3 [ Pv Ryo

La pluie. Elle détestait la pluie. L’entendre marteler contre les carreaux du grand bâtiment où son père tenait le siège de sa société. Et elle haïssait tout autant devoir l’accompagner surtout avec ce temps. Alors aujourd’hui la bonne humeur n’était pas au beau fixe. Kaori avait tendance à ne pas aimer être enfermer dans un lieu avec trop de monde lorsqu’il faisait aussi moche et tard qui plus est. Papa Shizuku avait pris la décision de faire de Kao’ sa légitime héritière, au fond d’elle c’était plutôt « Va te faire voir pauvre singe », devant son père elle obéissait sans protester, mais pourtant elle n’avais aucunement l’envie de prendre plus tard, en charge, cette boîte d’agence immobilière. Elle avait envie de fuir ces lieux. Et elle y arriverait, elle le savait. Dans quelques minutes une foule de personne quitterait leur travail et elle pourrait s’y mêler et soyons honnêtes ce n’était pas la première fois. Son père ne l’avait pourtant jamais réprimandé, d’habitude il n’aimait qu’elle lui fasse faux bond, mais il la connaissait que trop bien pour savoir que c’était normal. De toutes les manières il la retrouverait le soir, alors qu’elle fasse. Et l’heure de la fuite arrive, elle chipa son manteau avec discrétion et se retrouva dehors sans parapluie bien évidemment. La pluie toujours présente, se déversait avec le même débit, et il faisait presque nuit. Les gens travaillaient vraiment tard le soir. La nipponne gonfla ses joues tel un hamster, seulement la pluie la faisait hésiter à retourner dans ce long bloc de béton. Il fallait avouer qu’il pleuvait une fois tous les quelques choses ici, et quand ça arrivait c’était l’hécatombe. Tout en se mordant la lèvre en réfléchissant aux multiples solutions de retour ou d’avance, alors tout en faisant des petits tours sur elle-même pendant au moins trois minutes. Elle se stoppa quand elle sentit sa lèvre lui faire mal. Malheureusement pour elle, elle tomba vers l’extérieur, ce qui valut une magnifique grimace et un grognement sexy xD. Telle une aventurière en talon et robe… Kaori avait la malchance d’avoir un père exigeant lorsqu’il fallait qu’elle se montre en public, alors les converse crades et les jeans tout bousillés, c’était un peu prohibé, elle attrapa les deux trucs qui l’aiderait à faire un nœud sur le devant de son manteau, le regard comme ça … --> è____é. Sans capuche, elle fit un pied devant, une magnifique flaque pour l’accueillir, et éclabousser le bas de sa jambe. L’asiatique se tint stoïque le temps de quelques secondes, alors que l’eau polluée commencer à lui tomber dessus. Elle avait étrangement envie de faire demi tour mais ses jambes ne lui obéirent pas et se mirent à courir, telle une vraie fille avec ses talons sous la cascade.

Ses talons, d’ailleurs, claquaient sur le béton, les lumières des boutiques encore ouvertes, les fars de voitures et les lampadaires éclairaient le chemin, or Kao’ regardait ses chaussures pour ne pas recevoir trop d’eau sur le visage. Et alors qu’elle courait, courait quelques choses agrippa son poignet pour la happer dans une sorte d’impasse. Elle ne sentait plus la pluie l’atteindre. Mais son corps était plaqué contre un mur, dos à celui-ci, elle pu voir distinctement deux silhouettes masculines. Ce n’était vraiment pas son jour de chance.

« On c’est trouvé une poule de luxe, regarde ! » dit il un sourire pervers aux lèvres

« Ha non ! La basse court c’est là bas ! Et puis les blaireaux ça doit se faire des blairottes ! »

Avait elle ajouté un petit sourire en coin. Parfaitement qu’elle savait ce qu’elle faisait, elle les énervait et la demoiselle avait l’habitude de le faire. Et apparemment Kaori avait démarré un peu fort ou alors ils étaient du genre susceptible les deux. Puisqu’un des deux jeunes males en ruts se plaqua contre notre pauvre Kao’.

« Je ne te permets pas de toucher à la perfection, espèce de … porc ! Si tu crois que c’est comme ça qu’on se fait une fille, tu te mets le doigt dans l’œil ! Si tu veux je peux même le faire, ça me fera plaisir ! »

Les deux abrutis se prendraient tous les animaux de la ferme si il le fallait mais ils n’iraient pas plus loin, nan car à peine avait elle ouvert sa bouche, la tête de l’autre se plaça dans son cou, il se prenait pour qui celui la èé. Elle voulait bien être nunuche, gentille et naïve, du moins ce qu’elle montrait, elle n’était pas à la portée de n’importe quel rat. Il pouvait déjà être fier qu’elle n’ait pas décidé de le castrer dès le début mais maintenant il avait peu de chance d’y échapper. Shizuku avait beau l’air d’une gringalette, elle avait la force d’un ours affamé. La japonaise le sentait remonter, et une expression de dégoût se figea sur son visage, et son genoux et que cette imbécile avait oublié de bloquer, on sentait bien que ce n’était pas des doués, se releva avec la force intérieur qu’elle avait fait redescendre dans sa jambe, qui atterrit avec violence au niveau de l’entre jambe de l’amateur, le repoussant avec autant de douceur. Kaori lança un regard de tueur à l’autre, qui pourtant s’avança vers elle, la nipponne ne ressentait aucune peur mais pourtant son ventre était noué. Elle ne supportait qu’on ose la toucher un jour comme celui-ci, un jour qui lui rappelait tant de souvenirs. Elle aurait pu se mettre à chialer devant eux mais non, il ne méritait pas de voir ça ! C’en serait trop jouissant pour eux, du moins c’est ce qu’elle se disait.

Sans plus attendre, elle reprit son chemin qu’ils avaient interrompu, en retira ses talons pour mieux courir, ses prunelles chocolat s’embrumèrent et son cœur se resserra, Kaori refusait de se mettre dans cet état. Alors elle cavala sans regarder en arrière, si un jour elle les recroisait, elle leur ferait la peau rien n’est moins sûr ! Ses pensées étaient embrouillées, déjà que ce n’était une bonne journée, et cette fois ce fut la goutte de trop. Tout en serrant les poings, la nipponne traçait, jusqu’à sentir son pied butait contre quelque chose, son visage fit une sorte de « Hé » et elle vit le paysage défilé pendant une seconde, ptete deux ou alors des millièmes, en gros elle a toujours été une quiche en maths alors hein. Alors elle sentit son corps s’aplatir brutalement sur le sol bétonné, sous les torrents, et juste dans une fontaine, elle avait échappé au pire mais elle avait été gâtée. Ses genoux et ses bras lui brûlaient affreusement, tandis que sa tête lui sonnait légèrement. Plus jamais elle ne courrait comme ça. Après cinq bonnes minutes aplatit comme une sardine, nouvelle expression, sur le sol, elle avait même glissé un peu.

« Kami sama de m**de ! >< »

Ben alors, Kaori se mettait à injurier la première personne qui lui venait à l’esprit. La chance l’avait lâchement abandonné pour aller voir son amant p’tete, et c’était qui d’abord éè. Raah elle commençait à penser à des débilités, elle préférait largement ça pourtant. La sardine se mit alors sur le dos, contemplant le ciel nuageux et laissant la pluie la tremper encore plus, ses paumes et genoux lui faisaient encore trop mal pour se relever mais au bout de plusieurs minutes elle c’était dit qu’il était temps. La seule chose qui la tracassait vraiment était son père, si il la voyait rentrer dans cet état, l’asiatique était sûr qu’il en ferait toute une montagne. Enfin debout, les jambes flageolantes, elle remarqua qu’elle était dans un petit parc tout joli et des bancs se suivaient. C’était jouliii… alors elle se dirigea vers l’un d’eux et s’y assit, se mouillant un peu plus l’arrière train. Et la, personne non personne n’aurait pu s’imaginer qu’elle se mettrait à chialer, comme une gamine. Oui, elle avait grandement besoin, évacuer le stress, même si elle n’était aucunement stressée, seulement les tensions. L’événement qui venait de la perturber, quoi qu’elle allait mieux même si elle pleurait. Et elle tenait ses chaussures ramassaient au passage. Elle en oubliait même la douleur à ses mains et genoux. Jamais, ou rarement, elle se mettait à pleurer et elle détestait qu’on la voit ainsi è___é. Après elle était méchante é___è.

[Désolée du titre et du rp' pourri ù__ù]

Invité

- Nandeeeeee ?!

Ca, c’était ce que Ryo Katsumoto avait gueulé en regardant le ciel cinq minutes après qu’il soit sorti de chez lui… Soit environ quatre heures plus tôt. Evidemment, dès qu’il avait foutu le pied dehors, le soleil avait disparu, d’énormes nuages étaient venus obscurcir le ciel et on avait l’impression de sortir d’une piscine cinq minutes passées sous la pluie torrentielle.
Le programme de la journée ? Rien de spécial. Pour une fois ! D’habitude, il était toujours fourré avec Shunta. Ou Manami. Ou l’un des autres membres du Conseil. Ou encore un 3-D comme son Super-Kiyo. Ou… D’accord, on aura compris. Ryo connaissait du monde, beaucoup de monde. Il avait des relations… Qui ne l’aideraient sûrement pas pour son avenir. M’enfin, quand on était un rebelle et qu’on aimait l’être, on faisait en sorte de le rester jusqu’au bout ! Et en tant que leader des 3-D, monsieur était parfaitement innocent et ça n’était sûrement pas lui qui entraînait les autres ! Quoi ? Il était la voix de la sagesse, de l’amour… Jamais il n’oserait dire ou penser des choses contre ces crétins de professeurs ! Quoi « crétins » ? Ben, c’était un compliment pour eux ! Hey, il a dit qu’il ne les insulterait pas, pas qu’il irait jusqu’à mentir ! Il fallait savoir être objectif dans la vie.

Bref. Quatre heures plus tôt, Ryo était sorti. Tout naturellement, il était allé rendre une petite visite à son Shushu d’amour. Visite surprise of course ^o^ ! Et ça n’était pas un prétexte pour voir la mère de ce dernier ! Mais alors pas du tout. Attendez… Katsumoto n’était pas aussi fourbe que ça ! Il pensait avant tout à voir son meilleur ami et à vérifier si l’environnement dans lequel il avait grandi était convenable ! Faire connaissance avec sa génitrice était un élément important pour son étude. Un élément capital ! Mais malheureusement, à cause de ça, il s’était fait virer. Alors il était allé ailleurs.
Il avait traîné dehors pendant plusieurs heures. Pas trop loin du lycée, histoire de croiser quelques connaissances. Au final, il était resté avec un groupe de garçons. Il avait fait le con, comme d’hab. Etait passé pour un énorme bouffon, ce qu’il était… A moitié. Le jour où quelqu’un irait jusqu’à penser qu’il faisait partie du Conseil, et qu’il le dirigeait même avec Shushu d’amour, les poules auraient des dents et la fin du monde serait proche.

La suite… Alors. La fin de journée approchait, et parce qu’il commençait à s’ennuyer, Ryo avait commencé à se balader dans les rues d’Okinawa sans vraiment faire attention à où il allait. Balançant les bras joyeusement, au rythme de ses pas, une mine à moitié sérieuse et à moitié débile était agitée par le mouvement qu’il faisait en mâchant assez visiblement son chewing-gum, faisant des bulles avec.
Avec la pluie, il était encore plus beau, il fallait le dire. Parce qu’il avait les cheveux mouillés malgré la casquette noire qu’il avait sur la tête, son marcel de la même couleur qui le collait tout particulièrement, alors que sa veste trempée retombait lourdement sur ses épaules carrées. Son pantalon ? Large, troué, qui retombait sur des converses noires et sûrement en aussi bon état que son jean. Et où se trouvait son appareil photo ? Autour de son cou évidemment. C’était ce qui lui servait le plus souvent de collier en fin de compte.

Et puis enfin, il s’était retrouvé dans un parc. Wahou ! Trop bien ! Repérant immédiatement la zone où il y avait les jeux pour enfants, Ryo s’était presque précipité sur la petite moto sur laquelle il pouvait se balancer ridiculement, comme si un sale gosse avait eu la même idée que lui. Mais s’il y en a avait un, tant pis pour lui, c’était SA moto è_é !
Restant dessus pendant une bonne dizaine de minutes à s’éclater comme un gamin, faisant des « wouuuuhouuuu ! » et riant débilement sans pratiquement s’arrêter, il avait fini par stopper son petit jeu quand il avait vu une fille arriver, de dos. Et puis elle s’était assise sur le banc le plus près de lui. Toujours de dos. Alors non, il ne pouvait pas voir son visage, mais à sa démarche, elle n’avait pas eu l’air super joyeuse.
Il faudrait qu’on lui apprenne à ne pas se mêler de ce qui ne le regardait pas. Avec « un minimum d’éducation » comme diraient les profs, il ne se serait pas levé. S’avançant vers le banc, il avait posé ses avants bras à côté de la tête de la demoiselle. Et sans même savoir qui c’était, il avait simplement lancé un :

- Heeeeey ! Tu sais, j’ai un ami qui compose des chansons. Et un jour, il m’a sorti « Don’t worry, be happy. » Des paroles profondes. Il est mort malheureusement aujourd’hui. Ce bon vieux Bob avait consommé trop de drogues ou quelque chose comme ça. Wouaaah Ryo-chan, tu connaissais Bob Marley ?! Kakoiiii !

Là, il avait sauté par-dessus le dossier du banc pour s’asseoir à côté de la demoiselle. Il l’avait regardée, reconnue et, un grand sourire sur le visage, il avait sorti un :

- Shizuku-chaaan, my friend ! Hey tu veux pas faire d’la petite moto avec moi ? La petite moto, c’est génial ! Et avec moi, c’est encore mieux ! Aaah Ryo-chan, tu as vraiment les mots pour réconforter les autres ! Mais oui, je sais ^___^ ! Remercie-moi Shizuku-chan, je le mérite bien neeeee ?

Ca ? C’était sa manière à lui d’enquêter pour savoir si elle n’avait pas un problème que le Conseil pourrait régler. La suite si c’était le cas ? Ben il lui dirait d’écrire au dit Conseil pour ne pas se faire griller et l’aider ! Hey ! Ryo avait toujours été le vrai intelligent dans sa bande de gros nuls ! Gros nuls excepté Shushu d’amour of course <3 ! Et d’accord, les autres n’étaient pas si nuls que ça… Même pas du tout… Mais laissons les honneurs à Ryo nom de nom è_é !